#MAKEOURPLANETGREENAGAIN : l'exposition de Chris Morin Eitner
Chris Morin Eitner est un photographe qui nous donne à voir l’idée d’un monde alternatif, vierge d’une présence humaine où la nature a repris ses droits. Par ses photographies, il s’attache à questionner l’ultra-libéralisme, le réchauffement climatique et la responsabilité de l’Humanité dans celui-ci.
Qui est Chris Morin Eitner ?
Chris Morin-Eitner est un photographe français qui a exposé son travail à Paris. Ses créations distinctives sont des compositions hybrides, des représentations de villes célèbres et des lieux emblématiques saturés de nature – des vignes, des plantes et des animaux remplissent des sites urbains autrement abandonnés. D’un autre côté, il dirige un projet photographique qui cherche à explorer et à protester contre la censure du nu féminin classique. Passionné par ses études d’architecture dont il est sorti diplômé, Chris Morin-Eitner a voyagé, beaucoup. La révélation a lieu lors de sa rencontre avec le temple d’Angkor dont les ruines, belles de ses lianes et racines cajolant les pierres, sont un lieu de vie et de liberté pour les singes. Alors il se prend à imaginer les espaces de notre civilisation où les pleins pouvoirs seraient rendus à la Nature, le monde vu renversé, où l’Homme est physiquement absent, dont les traces d’existence ne seront que certaines de ses créations artistiques, celles du street art et celles architecturales. Chris Morin-Eitner est joueur et au cœur de ces photo-montages révélant une paix retrouvée, se cache dans les détails une intrigue à déchiffrer, celle du pouvoir de l’artiste à créer son univers, à la liberté de son imagination. Regardez de plus près. Que fait se bâtiment londonien en arrière plan de l’Arc de Triomphe ? Et cette fleur de paradis à New York ? Saurez vous reconnaître quel animal se cache dans l’ombre à la piscine Molitor ?
" Il était une fois demain "
Voici le titre du projet créatif mené par l’artiste Chris Morin-Eitner qui imagine les métropoles au lendemain du réchauffement climatique. Des clichés apocalyptiques dans lesquels la nature a repris ses droits et dont nous souhaitions vous partager le résultat sur la ville de Paris. Si l’être humain venait à disparaître du jour au lendemain, la végétation et les animaux ne tarderaient pas à prendre lentement possession des lieux. Si bien que notre chère capitale en serait presque méconnaissable ; comme vous le verrez sur les clichés de l’exposition, seuls les monuments phares nous permettent encore de distinguer la signature de la ville photographiée. Des photographies dystopiques qui nous offrent une autre vision de la capitale façon jungle tropicale. Du quartier de la Défense à l’Arc de triomphe en passant par le Moulin-Rouge découvrez ci-dessous les visions de l’artiste Chris Morin-Eitner.