Hatchikian Gallery présente des œuvres majeures de Steph Cop à l’hôtel Martinez Cannes. Steph Cop a collaboré à plusieurs reprises avec le chef étoilé de l’hôtel Martinez Cannes Christian Sinicropi, qui trouve l’inspiration gastronomique dans l’art contemporain.
Les œuvres de Steph Cop exposées à l’hôtel Martinez Cannes.
En cet été 2021 un peu particulier à Cannes puisque le 74eme festival international du film se déroule en pleine saison estivale du 6 au 17 juillet, on pourra découvrir quelques œuvres emblématiques de Steph Cop exposées par Hatchikian Gallery dans les espaces de l’iconique palace de la Croisette.
Steph Cop inscrit sa recherche artistique en immersion dans l’écosystème du Morvan où il a installé son atelier. La sculpture est partie prenante d’un cycle vital dont l’artiste explore l’étendue. En sculptant les arbres tombés à terre, il prolonge leur destin dans des figures qui perpétuent l’histoire mémorielle. Dans le déploiement de son œuvre, les Fragments sont une série sculptée qui tiennent une place toute particulière. Interlude ? Transition entre deux mouvements ? Une séquence de sculpture comme un moment artistique en suspens qui marque la fin du cycle ARO incarné dans le mouvement IX et l’élan vers une nouvelle dynamique créatrice, élan vers le monumental.
Steph Cop inscrit sa recherche artistique en immersion dans l’écosystème du Morvan où il a installé son atelier. La sculpture est partie prenante d’un cycle vital dont l’artiste explore l’étendue.
En sculptant des arbres tombés à terre, porteurs des stigmates d’une histoire mémorielle, il prolonge leur inscription dans le récit de l’Homme. IX, suite ordonnée de 9 formes – figures ARO, a constitué un mouvement majeur de l’œuvre de Steph Cop entre 2008 et 2020. Un mouvement qui s’est élaboré comme une exploration instrospective d’un rapport de l’Homme à l’arbre, une projection stylisée et épurée des multiples possibles de l’être-au-monde. Au hasard de projets artistiques, Steph Cop a rencontré le photographe Bálint Pörneczi. Il s’est demandé avec quel œil le portraitiste approcherait ses figures de ARO, personnifications de l’arbre. Car, le cycle ARO se terminant, le moment était sans doute venu d’ouvrir le face-à-face entre le je de l’artiste et la figure sculptée à un regard tiers, le moment de s’extraire du miroir anthropomorphique pour enfin pouvoir comprendre l’arbre comme une altérité, saisir le sublime de sa singularité, lui offrir une esthétique spécifique, hors de la projection de soi. L’œil du photographe aura été cette présence autre qui permet à chacun de trouver son propre lieu subjectif. Steph Cop a donc invité Bálint Pörneczi à le suivre dans ses pérégrinations en Morvan, source inspirante, à la rencontre des arbres et des sculptures, en immersion dans le cheminement artistique.