Peut-être avez vous flâné dans le jardin des Tuileries sans jamais les remarquer… le lieu compte nombre d’œuvres contemporaines à découvrir, acquises par l’Etat ou installées par des fondations. Il faut s’éloigner des allées principales et les chercher entre les arbres et les massifs de fleurs. Un regard sur trois d’entre elles à découvrir ou redécouvrir lors d’une prochaine promenade.
Les musées sont fermés mais les galeries restent ouvertes et l’Art s’invite dans des lieux où nous pouvons encore admirer le travail des artistes. Le Bon Marché Rive Gauche a donné carte blanche à Prune Nourry pour une installation monumentale, Amazone Érogène.
Jouant avec les volumes de l’atrium et des escalators emblématiques sous la verrière du grand magasin parisien, l’artiste présente une œuvre composée d’un sein, cible d’un côté de 888 flèches de bois et plumes, et de l’autre d’un arc. Une interrogation sur le féminin dans sa chair intime : l’artiste a sublimé son expérience personnelle de la maladie en cheminement artistique, manière peut-être d’échapper à la réification du corps et réintroduire un récit subjectif là où les protocoles peuvent donner l’impression de transformer le malade en résident secondaire de sa maladie ?