Youssef Boubekeur cherche à révéler, avec la précision de son trait monochrome de bic bleu universel, les parts d’ombre et de lumière intérieures, en déjouant les décloisonnements Homme /animal pour tracer les analogies comportementales et nous rappeler que le chemin de la sauvagerie à la civilisation n’est pas toujours linéaire. Son œuvre interroge la condition humaine au regard de l’altérité animale. Domestiquer l’animal en nous, refaire lien d’appartenance, un impératif adressé à l’humanité, à l’heure d’une hypermodernité qui promeut le règne du pulsionnel et encourage la prédation.