Yann Le Berre aka L’outsider a longtemps pratiqué l’art urbain et c’est aujourd’hui en Bretagne qu’il a installé son atelier, dans d’anciens bâtiments agricoles transformés en espace de création, d’expérimentations artistiques, offrant la possibilité d’accrocher les œuvres, notamment les grands formats, pour en apprécier la scénographie.
De l’art urbain à l’atelier
Dans sa recherche artistique, Yann L’outsider joue avec les dualités constitutives de son parcours. Son orientation vers le travail en atelier, il y a une dizaine d’années, a inévitablement transformé les conditions de création, en plaçant l’artiste dans une temporalité différente, en le tournant vers des supports plus normés, et pourtant Yann L’outsider ne cesse de chercher à recréer l’état d’intranquillité, d’urgence, de déséquilibre, voire d’inconfort, qui a pu stimuler l’élan créatif en milieu urbain.
L’expressionnisme post-graffiti dans le New-York underground des années 80 – Dans une période où l’art conceptuel et minimaliste constituaient les courants dominants de l’esthétique contemporaine américaine, l’univers de Basquiat s’est imposé en rupture, comme peinture néo-expressionniste. Basquiat a débuté sa carrière très jeune, en réalisant des graffitis conceptuels avec son ami Al Diaz, sous le pseudonyme SAMO. Dans le New-York des années 80, le mouvement post-graffiti a été marqué par un passage de la rue et des supports urbains à l’atelier et la toile, ouvrant l’accès au marché de l’art pour de jeunes artistes issus de la contre-culture.