En se retournant sur une décennie de création depuis sa transition du mur à la toile pour publier la monographie Variation(s), Yann L’Outsider a dû éprouver un vertige, et ce vertige le spectateur s’y confronte aussi lorsqu’il plonge son regard dans l’abstraction duale de ses œuvres où les surgissements de lumière projetée dans les interstices de matière noire entraînent vers d’insondables infinis… Au fil des séries en noir et blanc qui ont marqué ces dix dernières années, Yann L’Outsider a inlassablement exploré les possibles de la forme dans le langage visuel de l’abstraction : une esthétique de la lettre, au prisme de jeux typographiques, qui prolonge en atelier sa pratique urbaine originelle, mais aussi une esthétique de la forme en mouvement. Des variations au pluriel, que l’artiste cherche à saisir, non pas dans des instantanés en suspens mais précisément dans leurs dynamiques de transformation, et c’est bien une vibration singulière qui émane de ses œuvres, créant une tension dans laquelle nous sommes, spectateurs, littéralement happés.
Une abstraction de la cinétique de la forme.
Parcourir l’œuvre de Yann L’Outsider, qu’il s’agisse de fresques murales monumentales ou de ses séries sur toile, rappelle à notre mémoire la lecture des Cahiers de Morphologie de Goethe (1817), réflexions sur la forme. Le dramaturge et poète écrivait : « Ce qui est formé est aussitôt transformé et si nous voulons parvenir à une certaine vision vivante de la nature, nous avons à nous maintenir nous-mêmes tout aussi mobiles, aussi plastiques que l’exemple par lequel elle nous précède ». Si Yann L’Outsider joue avec la forme des lettres ou observe les formes de la matière et du vivant, entre infiniment grand et infiniment petit, pour en abstraire la trace cinétique, c’est d’une position elle-même mobile et d’une gestuelle presque chorégraphique que procède l’instinct de l’artiste. La plasticité de l’observateur-créateur est essentielle pour transcrire une oscillation permanente : l’équivoque du langage qui échappe irréductiblement à la saisie de son objet, le mouvement cosmique des éléments, ou l’imperceptible transformation du végétal. « Mais si nous observons toutes les formes, et en particulier les formes organiques, nous constatons qu’il ne se trouve nulle part de constance, d’immobilité, d’achèvement, et qu’au contraire tout oscille dans un mouvement incessant », écrivait Goethe.
EX ABRUPTO #2
Acrylique et aérosol sur toile
Oeuvre unique, signée
130 x 90 cm
IMPULSION, 2022
Acrylique et aérosol sur toile
Oeuvre unique, signée
130 x 97 cm
Le mouvement pour dépasser les antinomies et saisir la dualité.
La dynamique de mouvement, c’est par l’abstraction ce qui permet à Yann L’Outsider de dépasser les oppositions statiques et les antinomies figées. Une tension duale traverse en effet son œuvre ; elle est l’élan vital de la création, l’ADN de l’artiste. Cette dualité tisse l’existence de Yann L’Outsider autant qu’elle nourrit son inspiration. Dualité temporelle entre la fulgurance spontanée du graffiti et la recherche en atelier, dualité entre une pratique urbaine et une vie aujourd’hui inscrite dans la ruralité entre art et culture de la terre, dualité de pratiques entre savoir-faire en ébénisterie que Yann Le Berre a longtemps développé comme un artisanat d’art – une rigoureuse et minutieuse reproduction – et instinct créatif pictural. Autant de dualités que l’artiste place en coexistence intranquille dans une quête d’abstraction formelle qui a longtemps exploré le contraste du noir et blanc, les nuances de clairs-obscurs, la cinétique imprévisible de la lumière. Ne pas chercher le sens, ne pas chercher à remplir cette place vide de l’indicible et de l’indéchiffrable : l’accueillir comme ce qui advient, comme ce qui, sur un plan purement esthétique, fait évènement.
L'urgence et l'inconfort, moteurs de création.
En atelier, Yann L’Outsider se place dans l’inconfort pour retrouver l’adrénaline de l’urgence du graffiti, véritable énergie libératrice qui fait jaillir les lignes et les formes d’une écriture visuelle a-sémantique. Sur la toile, l’aérosol vient se confronter à l’acrylique, comme si la fronde du graffiti s’introduisait par effraction sur un support légitime. Les deux effets de pigments et de matière font nouage dans le contraste du noir et blanc, saisissant dans un même mouvement la continuité minérale du monde et les manifestations vitales soudaines, imprévisibles : un équilibre instable entre l’ordre et le chaos, cette zone d’où d’origine le désir.
L'abstraction cosmique, une direction de la recherche de Yann L'Outsider.
Yann L’Outsider observe la cinétique cosmique, le cycle astral, les phénomènes naturels, les pluies et leurs stries, qu’il cherche à transcrire par une abstraction formelle qui nous renvoie à la fascination pour ce qui nous dépasse, aux confins de l’énigme du monde. Est-ce, alors, devant l’infiniment grand de notre extériorité que nous sommes placés au regard de ses toiles ou bien face à l’infiniment intime de nos questionnements intérieurs ?
L’abstraction cosmique est l’une des orientations de la recherche de Yann L’Outsider et si ses toile les plus tendues vers le monochrome noir nous font penser au maître Soulages, son travail de transcription formelle des phénomènes naturels nous renvoie au couple Hartung Bergman : l’un pour ses expérimentations de peinture projetée, l’autre pour sa contemplation minutieuse du scintillement de la pluie, de la neige ou de la lune. Yann L’Outsider travaille de plus en plus ses transcriptions en introduisant les reliefs en volumes de matière : c’est le cas notamment dans une série récente – Zoreil Land – réalisée à l’issue d’un voyage à la Réunion, terrain d’observation d’un environnement volcanique parfois lunaire.
L'abstraction formelle de la cinétique gestuelle : une tension vers le figuratif.
Dans une autre direction de sa recherche, Yann L’Outsider s’est intéressé à la cinétique des gestuelles qu’il représente au fil de formes plus organiques, certes abstraites mais stylisées, ouvrant son travail à une dimension plus figurative. Dans la gestuelle du graffiti comme dans celle d’une danse, c’est du mouvement du corps que va surgir la forme, comme un prolongement de l’être de l’intime vers l’ex-time, chargé de ses pulsations et impulsions. Le corps en mouvement s’approprie l’espace dans une tension duale – encore – entre intériorité et extériorité. Dans cette série, Yann L’Outsider transcrit les sensations vibratoires du graffiti en espace public, projection du geste de l’artiste sur l’écran-mur qui trace les lignes de son identité visuelle. En atelier, il s’agit d’un propos qui saisit dans un même temps l’abstraction et la figuration, dans l’élan d’une forme dont les traits et les nuances chromatiques de noir et blanc sont animées d’une substance vivante qui préfigure peut-être un intérêt de l’artiste pour le cycle végétal et la genèse de formes d’esthétique à la fois plus fluide et aléatoire, plus douces et moins contrastées. Il y a quelques années, Yann L’Outsider a quitté la ville pour s’établir à Pont-Aven en Bretagne, où il a renoué avec une culture familiale faite de vies humbles à travailler la terre. S’il a installé son atelier dans d’anciens bâtiments agricoles pour travailler ses expérimentations, il cultive lui-même et cette activité l’initie à la patience, la lenteur, les cycles longs de métamorphose. Sa curiosité pour le règne végétal l’entraîne vers de nouvelles sources d’inspiration formelle et chromatique. Il a récemment redécouvert les Nymphéas de Monet à l’Orangerie avec un œil nouveau, un intérêt pictural qui le pousse à explorer d’autres directions, toujours avec sa singularité graphique. La couleur irrigue de plus en plus ses toiles, et même ses fresques, sans que son langage visuel ne s’égare. C’est bien Yann L’Outsider que l’on identifie immédiatement dans cette palette ouverte à de nouvelles audaces.
L'abstraction typographique, trait d'union entre le graffiti et la toile.
Dans ses séries en noir et blanc déployées au cours de ces dix dernières années, Yann L’Outsider a également prolongé sa recherche autour de la lettre, essence du graffiti. Car l’artiste passé au travail en atelier n’a jamais renié ni abandonné sa pratique urbaine originelle, de ses débuts aux marges de la légalité jusqu’aux fresques murales réalisées à l’occasion de festivals ou d’invitations institutionnelles. Les jeux typographiques formels constituent une part importante de l’œuvre, avec une exploration constante de l’esthétique de la lettre, y compris à travers une recherche du surgissement inopiné de leur forme dans l’environnement naturel, à la faveur d’un angle de mur, des lignes d’une friche ou d’un élément du paysage : des visions qui peuvent inspirer de nouvelles formes en extension, que l’artiste prend soin de photographier lors de ses pérégrinations. Yann L’Outsider tient à ne pas se couper du muralisme et de l’esprit du graffiti. Il puise l’adrénaline qui l’immunise contre la sclérose d’une pratique artistique portée par la “demande” qui produirait et reproduirait des semblables.
Des rendez-vous et événements pour apprécier le travail de Yann L'Outsider.
Alors que la monographie Variation(s) est dévoilée en cette fin d’année 2023, on pourra découvrir ou redécouvrir ses deux pratiques de la toile et du mur à l’occasion de deux évènements marquants : l’exposition Variation(s) qui accompagne la publication du livre et la réalisation d’une fresque monumentale éphémère sur les voûtes du quai du métro ligne 4 à la station Châtelet en travaux, qui offre dans les deux directions des terrains de jeu de 70m x 3m aux artistes.
Une fresque monumentale éphémère de Yann L'Outsider à la station Châtelet.
Une nouvelle collaboration avec Quai 36, maison de production d’art qui investit les lieux urbains en transition pour introduire la création et offrir une expérience esthétique au public sur les lieux de passage quotidiens. Yann L’Outsider a été un spectateur enthousiaste des débuts de l’aventure Quai 36 qui avait transformé le quai éponyme de la Gare du Nord en véritable résidence artistique. Il a depuis été sollicité par la directrice artistique Julie Frydman, admiratrice de son travail, et fait désormais partie du pool de muralistes internationaux régulièrement mobilisés pour différents projets. À la station Châtelet, point névralgique du transit de la capitale, quatre artistes vont investir durant le temps du chantier de rénovation les quais de la ligne 4. L’idée proposée par Quai 36 est de confronter sur chacun des deux quais opposés un artiste muraliste abstrait et un artiste muraliste végétal, les deux approches se rejoignant au fil de leur progression d’un bout à l’autre de la station pour quelques mètres de fresque commune. Ainsi, Yann L’Outsider sera associé à Julien Colombier sur un quai tandis que Arnaud Liard et Pastel travailleront sur la voie opposée. Yann L’Outsider a choisi de déployer un propos pictural abstrait qui marque son identité graphique tout en puisant son inspiration dans la contemplation des Nymphéas de Monet, source d’un nouvel élan créatif que nous avons pu évoquer, s’agissant de ses audaces récentes. Son formalisme abstrait va donc se nuancer d’une dimension plus stylisée, une manière de nouer des liens organiques et chromatiques subliminaux avec les motifs figuratifs luxuriants de son binôme Julien Colombier. En marchant le long des quais d’une station incontournable du métro parisien, les usagers découvriront une énergie créative qui ne manquera pas de glisser, par effraction, un questionnement esthétique poétique et symbolique susceptible d’ouvrir leur quotidien à de nouvelles expériences visuelles immersives. L’art, en nous émerveillant, suscite un partage d’émotions fédérateur qui redonne vie aux espaces déshumanisés que sont ces couloirs et trajectoires où une foule se croise habituellement sans jamais se rencontrer.
L'exposition Variation(s) présentée par Hatchikian Gallery en collaboration avec Quai 36.
Yann L’Outsider n’a pas délaissé le mur pour la toile, au contraire, et on mesure bien à quel point ces deux pratiques nourrissent à la fois sa technique et son imaginaire pictural. L’exposition Variation(s) présentée par Hatchikian Gallery en collaboration avec Quai 36 viendra accompagner la publication de la monographie aux éditions LandArtic. Cette exposition se déroulera à l’espace Quai 36 au sein de la Fondation Fiminco à Romainville, dans l’est parisien où projets artistiques et galeristes se font de plus en plus nombreux, ouvrant une nouvelle destination culturelle en plein essor.
L’exposition Variation(s) se tiendra du 19 octobre 2023 au 20 janvier 2024, inaugurée par un vernissage en présence de l’artiste le 19 octobre à partir de 18 heures, une occasion privilégiée de rencontrer Yann L’Outsider, qui a toujours plaisir à échanger avec le public. Ce dernier est souvent en quête d’une signification des œuvres et les artistes sont dans leur ensemble toujours confrontés aux demandes d’explications de leurs spectateurs. Yann L’Outsider les invite à se détacher de la compréhension, à soutenir l’absence de sens. Ses abstractions typographiques, d’ailleurs, peuvent s’appréhender comme une forme d’allégorie de l’artiste incompris face à celui qui regarde l’œuvre, en recherche insistante d’une vérité définitive qu’il s’agirait de saisir. Telle n’est pas la fonction d’un langage pictural, qui ouvre plutôt au mystère, à l’insondable, à l’indicible, à l’équivoque, aux touments, aux sensations : à ce qui nous échappe. L’exposition Variation(s) présentera une scénographie inédite des œuvres en noir et blanc emblématiques des dix dernières années de création de Yann L’Outsider. L’exposition prolonge ainsi, tout en renouvelant radicalement le regard, la précédente exposition Carte blanche à Yann L’Outsider signée Hatchikian Gallery x Quai 36. Les curatrices Audrey Hatchikian et Julie Frydman proposent ici une autre manière d’aborder l’amplitude du travail de Yann L’Outsider et c’est toujours d’un œil nouveau que l’on est invité à parcourir le cheminement singulier d’un artiste.
Yann L’Outsider est traversé d’une forme d’auto-limitation permanente : ne jamais reproduire, jamais se laisser aller à la facilité ou à la tentation de suivre l’acquiescement des collectionneurs mais toujours se mettre en déséquilibre, créer, chercher.
Hatchikian Gallery se fera un plaisir d’accueillir celles et ceux qui s’intéressent au travail de Yann L’Outsider, les fidèles de son parcours comme les nouveaux initiés à son œuvre, ou encore celles et ceux qui, tout simplement, passent par là et ont la chance d’être émerveillés, attirés, interrogés par les mystères formels du noir et blanc. Hatchikian Gallery accompagne Yann L’Outsider depuis ses débuts sur la toile, et se tient toujours à ses côtés pour soutenir le développement de son travail.
La monographie Variation(s) de Yann L'Outsider aux éditions LandArtic.
La monographie que Yann L’outsider publie cette automne aux éditions LandArtic est un moment rétrospectif charnière dans sa vie artiste. Un retour sur une décennie où s’est affirmée la consistance de son œuvre, où se sont imposés sa singularité et son identité. Cette monographie ne marque pas un aboutissement mais le point d’appui d’un nouvel élan créatif.
Le livre de 272 pages, œuvre à part entière, objet de collection, sera disponible en novembre 2023. Il peut être (pré)commandé auprès des éditions LandArtic, maison bretonne sur les terres de l’artiste (lien sur notre site à la page artiste de Yann L’Outsider). L’ouvrage Variation(s), tiré en édition limitée à 1500 exemplaires, retrace la période noir et blanc à travers un regard critique, une interview et une iconographie rétrospective concernant à la fois le travail sur mur et sur toile. Yann L’Outsider a mobilisé des talents bretons comme le photographe Jean moderne aka RCF1 et l’auteur Guillaume Pellay. Les différents contributeurs croisent ainsi leurs regards pour aborder l’œuvre à travers divers prismes. Une longue interview de Yann L’Outsider a été réalisée et écrite par l’un des critiques d’art spécialistes du mouvement graffiti français, Nicolas Gzeley, documenteur inlassable de la scène artistique urbaine depuis les années 80.
Un coffret collection de la monographie est également disponible en 30 exemplaires. Chacun des coffrets a été fabriqué à la main par Yann L’Outsider, qui a pour l’occasion renoué avec son savoir-faire d’ébéniste diplômé des métiers d’art de la prestigieuse école Boulle. Ces coffrets en bois et couverture acrylique peints à l’aérosol sont conçus comme des pièces uniques de collection et comprennent une œuvre originale 100 x 165 mm encadrée en chêne massif par l’artiste présentée elle-même dans un écrin en bois qui pourra servir de support, un tirage photographique signé et numéroté 1/1 dans une pochette fabriquée main et une édition tirage de tête numéroté /30 du livre, signé et personnalisé à l’encre par Yann L’Outsider.
Une autre proposition pour une collection d’exception concerne un nombre très limité d’exemplaires d’une édition de la monographie dans un étui sur-mesure fait à la main, véritable pièce d’artisanat d’art, que l’on pourra accompagner au choix d’une œuvre originale, d’une sérigraphie tirée de l’une des toiles emblématiques ou d’un tirage photographique originales de la fresque murale réalisée à Caen dans le cadre d’une édition annuelle du festival Palma, parcours artistique urbain d’explorations musicales et visuelles.
La monographie se dévoile ainsi comme un objet de collection précieux pour toutes celles et ceux qui s’intéressent à l’œuvre de Yann L’Outsider. Tourner les pages du livre en cheminant parmi les œuvres scénographiées pour l’exposition Variation(s) offre une expérience en immersion dans les ressorts de la tension créatrice qui irrigue le geste artistique de Yann L’Outsider.
MONOGRAPHIE “VARIATION(S)”, 2023
Auteurs : Guillaume Pellay & Nicolas Gzeley
Photographes : Jean Moderne, alias RCF1 & Yann L’Outsider
Éditions Land’Artic
240×320 mm (intérieur) / 248×327 mm (extérieur) / 28 mm (épaisseur)
272 pages
Septembre 2023
Livre d’art, monographie
Yann L'Outsider à l'honneur dans Graffiti Art Magazine et sur Arte.TV.
Pour compléter l’approche du travail de Yann L’Outsider, nous vous invitons à découvrir le reportage qui est consacré à son évolution dans le numéro 72 de Graffiti Art Magazine (parution de septembre 2023) avec un texte signé Emmanuelle Dreyfus.
Par ailleurs, disponible en replay, un documentaire a été réalisé par Arte.TV en juin 2023 dans une édition de l’émission l’Atelier A. Un œil en coulisses derrière la toile pour comprendre en quoi le parcours de graffeur reste la matrice de la recherche formelle abstraite de Yann L’Outsider en atelier.
Un automne riche de rendez-vous et événements autour de Yann L'Outsider.
C’est donc une diversité de rendez-vous et d’événements, en cette automne 2023, qui va permettre de se plonger dans les mystères de l’œuvre de Yann L’Outsider autant que dans son cheminement créatif et sa recherche plastique.
Le temps long de l’exposition Variation(s) présentée par Hatchikian Gallery et Quai 36 sera ponctuée de séances exceptionnelles de rencontres, dédicaces et capsules pour des occasions privilégiées d’échanger nos ressentis au regard de l’amplitude du travail de Yann L’Outsider. Car l’art est fait pour nous interroger et nous rassembler autour de vibrations qui déclinent les nuances de notre rapport au monde.
