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Pol Quadens, sublimer la matière : du bel objet à la sculpture.

En esthète inlassable, Pol Quadens dessine les traits d’un monde où la “marchandise”, fétiche de la laideur transactionnelle, se serait soustraite, évincée par la beauté de l’objet. Comme Kant l’écrivait pour poser les limites d’une marchandisation extensive, “Tout a ou bien un prix ou bien une dignité”, Pol Quadens dirait peut-être “ou bien un prix ou bien une beauté”. Sublimer la matière est un élan qui lui vient de l’enfance, une manière de s’inscrire au monde, devenir homme, dans la transmission d’une fierté à concevoir et fabriquer de beaux objets irréductibles à leur fonction. Né en 1960 à Bruxelles, il déploie une œuvre dont l’aboutissement réconcilie le design et l’art.

La technè, une ressource pour l'imaginaire.

L’initiation au savoir-faire créatif a pu opérer dans l’atelier personnel d’un père industriel et pour autant passionné par la manipulation artisanale et imaginative de matériaux aux diverses propriétés, ouvrant un champ des possibles sur le plan de la fonctionnalité ou du design des objets. Mais pourquoi réduire l’objet qui porte l’empreinte du geste de l’Homme à sa seule utilité ? Comment l’esthétique pourrait-elle définir l’objet digne hors du champ de la marchandise qui se consomme et se consume ? L’imagination a toujours besoin d’être mise en mouvement par des contraintes et des résistances. La connaissance que Pol Quadens a pu constituer s’agissant de la technicité des matériaux relève de ce que les grecs anciens qualifiaient de technè, un savoir articulé à une pensée, qui entrelace les dimensions matérielles et immatérielles : une connaissance qui devient une ressource précieuse pour expérimenter, transformer et sublimer.

L'ancrage philosophique de la création.

A quinze ans, Pol Quadens poursuit sa formation dans une école artistique réputée de Bruxelles et c’est une autre figure tutélaire qui l’ouvre à un champ d’émotions décisives : l’enseignement de Pierre Sterckx est une véritable révélation à l’âge où l’on cherche à inscrire sa subjectivité dans un monde commun à la fois grandiose et source de désillusions. Le critique d’art n’incarne pas seulement la découverte des œuvres muséales et de la création contemporaine : c’est aussi un écrivain qui interroge l’esthétique au prisme du plaisir du texte, par l’énergie des mots. Une initiation à l’éclectisme artistique tout autant qu’aux écrits fondateurs de la littérature et de la philosophie qui va marquer profondément le cheminement de Pol Quadens. Cet ancrage philosophique du savoir va nourrir son rapport à l’esthétique et le préserver des illusions contemporaines portées par la montée d’un idéal procédural et instrumental au risque d’une réification de l’Homme dont on peut redouter – l’Histoire nous l’enseigne – les effets mortifères.

OVOID, 2014
Acier
H250 x 500 – 45 cm
8 exemplaires + 4 E/A

La mise en forme de la matière et de la pensée.

A dix-sept ans, contraint de mettre un terme à ses études artistiques pour travailler, Pol Quadens restaure des voitures anciennes et apprend la carrosserie auprès d’un garagiste. D’une certaine manière, les éléments d’une biographie ne sont jamais, dans l’après-coup, aussi disparates qu’ils peuvent se présenter lorsqu’ils adviennent. Le travail de mise en forme de la matière et le tracé de belles lignes sont l’essence de ce savoir-faire à la fois technique et gestuel que Pol Quadens va ouvrir à la créativité. Il ne renonce pas à l’élan insufflé par Pierre Sterckx et poursuit ses lectures, pour se confronter aux textes fondateurs et aux grandes figures de la philosophie. L’approche structuraliste lui apparaît comme un point d’appui pour éclairer un rapport critique au monde, mettre en perspective les aliénations de l’Homme aux prises avec une forme de frénésie insatiable qui prospère sur le mirage consumériste de combler ce manque-à-être qui nous rend pourtant présents à l’existence et au désir. La philosophie restera ainsi indissociable de sa quête esthétique, que cette dernière se déploie dans le design ou dans l’art.

Des lignes d'une épure audacieuse pour des pièces de design remarquées.

Pol Quadens va, fort de son expérience en carrosserie, gagner son indépendance en ouvrant son propre garage. Une activité qu’il va mener pendant une bonne décennie, sans renoncer à son exploration de la trajectoire civilisationnelle à travers l’histoire de la pensée. Dans ce cheminement intellectuel, il s’agit de trouver des lignes, des continuités, des oppositions, des points de rupture et des inflexions : une mise en forme du rapport au monde. La ligne, voilà ce qui structure un propos, qu’il soit philosophique ou esthétique, comme une allégorie de l’existence. Le dessin, qui se noue à l’idée, est essentiel au processus créatif et permet de travailler ce caractère qu’est la ligne. Elle est l’élan, l’ouvert, ce qui relie sans enfermer. Pol Quadens dessine des objets aux lignes inédites, singulières et inattendues, dans une épure qui ne confine jamais à l’austérité. Restaurant les voitures d’exception, il est amené à côtoyer des amateurs de beaux objets, des collectionneurs : autant de liens qui tissent ces alignements invisibles qui sont la haute tension de l’audace. Pol Quadens dessine une chaise, la fait fabriquer ; une galerie de design l’expose, les esthètes la plébiscitent. Il dessine une étagère pour ranger les premiers compact-disques qui transforment le son, étagère devenue pièce iconique vendue à plus de 100 000 exemplaires. Dans les galeries de design de Bruxelles, le mobilier qui porte la signature de Pol Quadens acquiert une notoriété, connaît le succès, et c’est le début d’une aventure de quinze années consacrées à créer des pièces de design de collection qui se vendent à des séries d’exemplaires conséquentes.

16 STONES, 2018
Acier inoxydable
H450 cm
Oeuvre unique

Des matériaux innovants pour un jeu créatif entre gravité et légèreté.

Les expérimentations sur le champ des possibles ouvert par les matériaux composites démultiplient les applications créatives. La conception d’une chaise en fibre de carbone défie les lois de la gravité de son insolente sa légèreté. Les voyages nourrissent l’inspiration et provoquent les rencontres. En Italie, pays de la mode et du design par excellence, Pol Quadens se distingue au début du XXIème siècle grâce à une espièglerie : la chaussure “Strada” en fibre de carbone, joue du paradoxe entre la résistance et la légèreté du matériau révolutionnaire pour évincer le talon, ne conservant dans une dualité entre visible et invisible que la cambrure d’une ligne élancée. Plébiscitée par Madonna, cette prouesse de style pour une démarche en apesanteur est réalisée à plus de 5000 exemplaires en deux ans, déclinée en nuances de couleurs et renouvelée en différentes finitions. Mais le stylisme n’est pas en soi une orientation stimulante pour la réflexion de Pol Quadens dont le geste d’épure se tient précisément à l’écart des hystéries contemporaines. Même si ses montres, imaginées notamment pour le groupe Swatch, vont être comme les chaussures un succès, la frénésie et l’engouement qui poussent la production à en volumes records révèlent une contradiction inéluctable avec une démarche qui reste celle d’un auteur libre d’un propos créatif singulier et irrévérencieux.

Une notoriété grandissante à l'international, avec des pièces de design originales.

À partir du début des années 2010, Pol Quadens reviendra à la conception de pièces de design pour des collections ou éditions limitées. Entre-temps, il a travaillé un matériau composite aux propriétés de maniabilité étonnantes : le Corian, qui permet par le thermoformage de repousser toujours plus loin les limites de l’imagination pour des jeux de lignes et de courbes graciles et onduleuses. Des mobiliers aux silhouettes affranchies composent au fil des créations de Pol Quadens une gamme disruptive en matière de design. Pendant cette période, l’artiste designer travaille pour des décorateurs de renom et commence à exposer régulièrement dans des galeries de design. Le solo show “Fantômes de meubles” à la Galerie du Passage à Paris, en particulier, est un succès et confirme une notoriété qui se déploie à l’international. Les pièces de Pol Quadens sont présentées à Londres et à New-York ; il réalise à la demande de Jacques Grange une table en Corian noir et blanc destinée au lobby du Mark Hotel à Manhattan. Les commandes se succèdent, de même que les ventes de pièces originales en salles de ventes aux enchères, notamment chez Pierre Bergé & associés, Piasa, Christie’s London ou Bonhams qui intègrent Pol Quadens à leurs catalogues.

Un désir de créer en auteur.

Autant d’expériences ont apporté à Pol Quadens une fine connaissance des matériaux et une reconnaissance des collectionneurs, pourtant ce n’est pas vers la médiatisation et les affaires que son désir le porte. Et finalement le fait d’avoir fait ses preuves offre, pour peu que l’on ne cède rien aux compromissions de la flatterie et au confort du succès, la liberté de créer en auteur. Il ne s’agit certainement pas de renier l’accompli mais bien au contraire, en honorant sa dette symbolique, de s’élancer à la première personne, avec pour appui son propre récit. Créer avec l’essence d’un imaginaire nourri de son rapport à la civilisation, sa lecture du monde et sa lucidité autant que ses rêves. Pol Quadens écrit d’ailleurs autant qu’il crée et conçoit. Devenir auteur est un long cheminement qui suppose de ne jamais se détourner de la confrontation au “trouble de penser et à la peine de vivre”. La liberté est une épreuve d’artiste qui ne se complaît jamais dans la tranquillité.

FLINT VIII, 2024
Acier inoxydable poli
H40 x 20 – 8 cm
Oeuvre unique

L'art pour déjouer les dualités et entrelacer les antinomies.

Les expérimentations sur le Corian ont saturé les possibles, mais la limite de la résistance a mis en exergue ce qui finalement constitue l’irréductible impossible, origine d’un élan créatif réactivé. Le questionnement de Pol Quadens se centre sur le dualisme dialectique de l’équilibre et du déséquilibre. Entre les raisons closes de la stabilité et la vitalité de l’incertitude, il s’agit d’explorer à la manière d’un funambule cette intranquillité éminemment vivante qui ouvre aux surgissements d’une perfection esthétique fugace. L’artiste doit prendre son risque, composer avec l’irrésolu. Chercher dans les paradoxes et les asymétries, les jeux de forces entre gravité et légèreté, les tracés et leurs points de rupture, le devenir d’une matière à penser. Le langage artistique s’élabore et du design, Pol Quadens s’oriente naturellement vers la sculpture. Un retour à l’acier, au geste de polir, souder, façonner, modeler, réminiscences de la carrosserie d’excellence. Une continuité de l’artisanat à l’art. À partir de 2014, l’acier inoxydable travaillé en polissage par Pol Quadens rouvre de nouvelles perspectives pour des pièces de design uniques mais aussi pour des sculptures monumentales à destination de parcs de collectionneurs privés. Une monographie de Pol Quadens en artiste, publiée en 2014 par Somogy Éditions d’Art et distribuée par Flammarion a pour titre “De l’idée au dessin, du dessin l’idée”. Le nouage entre la pensée et la ligne est au cœur de la genèse d’œuvres originales. L’ouvrage d’art est préfacé par Jean-Louis Servan Schreiber pour qui Pol Quadens a réalisé des sculptures de grand format.

Une philosophie de la sculpture initiée avec la série des Flint.

La sculpture offre à Pol Quadens la traduction et le prolongement, dans un langage artistique en lignes, formes et effets de miroirs, de son propos philosophique. Dans un monde aux prises avec une accumulation débridée, pulsionnelle et spéculative, révélant les ressorts d’addiction sur lesquels prospère une marchandisation sans limite, l’artiste propose de se soustraire à la frénésie aliénante et de s’interroger. Sa série de sculptures Flint, silex monumentaux stylisés en acier inoxydable poli, nous invite à un retour sur la créativité de l’homme du paléolithique avec ses premiers outils. Le spectateur se confronte à sa propre image dans le miroir étincelant de la surface de ces silex géants. Une mise en abîme de la vacuité d’un narcissisme de masse contemporain alimenté par des technologies aux effets déshumanisants. Quand l’outil n’était que le prolongement de l’imagination humaine, les gadgets post-modernes façonnent et conforment aujourd’hui l’Homme à devenir le rouage d’un ordre numérique et formel implacable. L’esthétique des lignes pures et élancées de ces silex éclatants de gravité nous renvoie en miroir laideurs et vulgarités immédiates. À chacun de prendre un temps introspectif devant cette profondeur civilisationnelle qui nous dépasse de sa puissance signifiante. À travers ses pièces monumentales installées en espace extérieur, le reflet de la matière sculptée soustrait finalement le matériau ainsi rendu invisible – Pol Quadens parle alors de “matériau degré zéro” – pour mieux révéler son environnement de beauté en variations de lumière naturelle, des jours comme des saisons, ode au temps long et aux cycles vitaux. Une des sculptures Flint monumentales de 4,50 m de haut est visible depuis 2020 en espace public sur le boulevard Woluwe à Bruxelles : c’est la première commande publique de l’artiste qui avait jusqu’alors travaillé essentiellement pour des collections privées.

FLINT V, 2023
Acier inoxydable poli
H240 x 80 – 65 cm
Oeuvre unique

La série Vertigo, entre design et sculpture pour décloisonner les limites catégorielles.

Les Vertigos constituent une autre série emblématique du travail de Pol Quadens. Ces pièces uniques de grand format, entrelacent formellement design et sculpture, une manière d’irrévérence pour l’artiste qui se joue de l’utilitarisme matérialiste en entraînant le fonctionnel dans un vertige artistique déroutant les perceptions de l’espace, à moins qu’il ne s’agisse de désacraliser l’art contemporain en le confrontant à une raison objectale ? Décloisonner les catégories sclérosantes est aussi une échappée réjouissante au puritanisme du déni des ambivalences et paradoxes qui voudrait gommer toute contradiction, toute complexité et toute profondeur humaines. Les chaises et sièges qui composent la série Vertigo ont été dessinées d’un trait sensuel et léger, jouant une nouvelle fois du dualisme entre l’ancrage statique et le mouvement élancé un grâce ensorcelante : le tourbillon de la vie. Ces Vertigo ont intégré plusieurs collections privées en Suisse et en Belgique.

VERTIGO, 2022
Acier inoxydable 316
H450 x 100 x 145 cm
Oeuvre unique

VERTIGO 3, 2015-2017
Acier blanc, dimensions et conceptions variables
H250 x 400 x 160 cm
Oeuvre unique, improvisation

Le Circle Bench et la sculpture Flint sur une place Bruxelloise : de l'art pour rencontrer.

En 2022, Pol Quadens réalise un Circle Bench commissionné par la commune de Woluwe-Saint-Lambert, qui sera installé à côté de la sculpture Flint déjà présente sur la place. Le banc circulaire ouvert en acier poli apparaît, à la faveur d’une partie affinée et élancée, comme en mouvement de rotation dynamique qui rappelle ces trajectoires cosmiques qui nous dépassent et nous entraînent dans le mystère des origines et de l’infini, alors que le cercle sur lequel prendre place nous relie aux inconnus, nous confronte à cette irréductible altérité du visage qui nous fait face, et peut-être ouvre des sourires et des histoires.

Installation à Woluwe St Lambert (Belgique)

CIRCLE BENCH, 2021
Acier inoxydable
H45 x 300 cm
Oeuvre unique

FLINT II, 2020
Acier inoxydable poli
H450 x 220 – 150 cm
Oeuvre unique

Les Stones ou cette question humaine qui résiste.

La série des Stones inaugurée pour une collection privée en Suisse par la sculpture 16 Stones de 4,50 m de hauteur en acier poli est inspirée des cairns, premier édifice de l’Homme dont la puissance métaphorique reste éminemment contemporaine. Par l’empilement de pierres, le cairn symbolise le cheminement et son incarnation corporelle : l’anthropomorphie rappelle la présence humaine vivante passée par un lieu ponctuant une trajectoire initiatique. Le cairn rappelle que le parcours subjectif procède de la rencontre de soi par la prise en compte de l’altérité, de l’inscription dans le sens d’un monde commun où l’histoire individuelle rejoint l’Histoire universelle. Le dualisme au cœur de la quête esthétique de Pol Quadens se retrouve ici encore dans le dépassement de la contradiction qui se noue entre empilement de formes et épure minimaliste de la sculpture.

16 STONES, 2018
Acier inoxydable
H450 cm
Oeuvre unique

Les sculptures Bench : s'asseoir pour penser, s'asseoir pour se mettre en mouvement.

Outre le Circle Bench réalisé dans le cadre d’une commande publique de Bruxelles, Pol Quadens a imaginé plusieurs sculptures Bench, et notamment le Lockdown Bench en acier inoxydable poli réalisé pendant le confinement, comme un silex géant couché, ancré dans la pesanteur, privé de l’élancement, dans un monde pétrifié. Un banc ne disposant que d’un seul siège, un banc privé de l’autre. Témoin de l’isolement ou havre de solitude ? Un autre questionnement est ouvert avec le Cave Bench dont la forme et les volumes simulent l’entrée d’une caverne qui renvoie aux origines de l’Homme mais aussi à l’allégorie platonicienne, plus contemporaine que jamais, dans un monde où la défaite de la pensée consacre la prévalence des croyances sur l’exigence de la connaissance, un monde où l’illusion et les mirages virtuels confortent le règne du pulsionnel. Pol Quadens a récemment rédigé un essai de philosophie après un long parcours personnel parmi les textes fondateurs en réactivant des interrogations qui animaient l’humanité avant que la réification ne disqualifie l’ordre symbolique du langage : des questionnements concernant le devenir subjectif de l’Homme. L’ouvrage, Philosophie de la soustraction, a été publié fin 2023 aux éditions l’Harmattan et donne à entrevoir la voie qui, par l’esthétique, convoque une résistance critique aux aliénations et impasses post-modernes.

LOCKDOWN BENCH, 2020
Acier inoxydable poli
H42 x 222 – 50 cm
Oeuvre unique

Une orientation vers des sculptures de plus petit format accompagnée par la galerie Hatchikian.

L’œuvre de Pol Quadens sculpteur se déploie aujourd’hui dans une nouvelle dimension avec des pièces de plus petits formats. Une séquence qui paraît inversée au regard du parcours de la plupart des artistes qui tendent vers le monumental, mais qui n’est guère étonnante si l’on prend le temps d’entendre le propos de Pol Quadens. Notamment, sa série des sculptures Flint inspirées des premiers outils de l’Homme se décline en petite taille et trouve sa place à l’échelle de l’intériorité pour des face-à-face plus intimistes entre l’œuvre et son spectateur. Car le reflet en miroirs diffractés des contours de la sculpture est une invention au retour sur soi. Audrey Hatchikian a le plaisir d’accompagner Pol Quadens dans cette nouvelle orientation de son travail et de présenter une sélection de ses premières sculptures de taille plus réduite, une matière esthétique à penser. Le Art Loft Hatchikian Gallery se prête particulièrement bien à cette découverte introspective en offrant l’espace intérieur d’un “chez soi” dont la quête est inlassablement stimulée par notre rapport à la beauté.

FLINT IX, 2024
Acier inoxydable poli
H70 x 10 – 6 cm
Oeuvre unique

FLINT VII, 2023
Cuivre poli
H30 x 8 – 8 cm
Oeuvre unique

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